J’ai participé cette année à la formation « Gestion des comportements perturbateurs » à l’Oratoire.
En tant qu’enseignante spécialisée personne ressources itinérante, je me suis rendue compte qu’un grand nombre d’enseignants demandait des clés pour réussir à gérer les élèves difficiles.
Cette formation m’a énormément apporté et m’a permis de modifier ma pratique. Je propose désormais aux enseignants que j’accompagne, de prendre l’enfant dans sa globalité, en tenant compte de ses besoins (en lien avec la pyramide de Maslow) et de ses émotions. Je mets en avant le bien être de l’enfant ET de l’enseignant car sans cette dimension primordiale, l’enfant n’est pas réceptif aux apprentissages et l’enseignant se referme dans des pratiques pédagogiques de « survie », et ne peut pas se mettre dans une posture d’accompagnant.
Grâce à des leviers comme la mise en place d’un cadre, les techniques de communication bienveillante et des activités mettant en œuvre l’empathie, je constate que l’enseignant pour qui il fallait SUPPORTER ces élèves, a SU PORTER ces derniers.
J’ai également appris à observer de manière active et à me mettre dans une posture d’écoute des enseignants, un besoin que j’omettais parfois avant cette formation.
Je me sens bien plus à l’aise dans mon métier de personne ressources depuis cette formation, qui m’a apporté tant sur le plan personnel que professionnel. Je la recommande vivement à toutes les personnes qui accompagnent des jeunes.
Noémie
Maître E - 1er degréDans un premier temps, en formation de maître E, cette formation m’a aidée à avoir des échanges plus sereins et plus constructifs avec mes élèves. Ensuite, mes écoles ont suivi cette formation, alors là, c’est chaque équipe qui a pu oser exprimer des choses aux familles, calmer un élève en souffrance et/ou en colère, soutenir une collègue qui doute.
La grande force de ce travail en équipe sur plusieurs années, c’est que des nouvelles collègues ont pu prendre le train en route. Sur la cour, quand l’une de nous en a assez d’un élève, une autre collègue peut prendre la relève, se mettre en mode girafe et discuter avec l’élève. Aucune n’est seule face à un parent ou un élève en mal être, chacune est soutenue, encouragée par un regard, un sourire ou le mot d’une autre. La communication bienveillante, c’est bien, mais à plusieurs, on se sent fort, sensible, c’est tout plein d’oreilles et de cœurs qui se mobilisent !
Les conflits qui pouvaient me faire peur, me mettre mal à l’aise sont plus faciles à approcher : je culpabilise beaucoup moins parce que je comprends mieux le ressenti de l’autre ; je m’autorise le temps de m’occuper un peu de moi, ainsi, je donne moins de leçons et surtout je m’énerve moins que ce soit devant l’autre ou intérieurement !
Véronique
Maître E - 1er degré« Depuis que j’enseigne, je cherche à créer un climat de classe serein, pour favoriser les apprentissages dans la joie malgré les efforts, les peurs,… qui vont avec ; ainsi qu’une relation vraie et équilibrée avec les familles . J’ai mis en place en classe des outils piochés lors de formations dans un cadre personnel.
Emmanuelle est venue dans notre école et nous (enseignants titulaires ou non, aide-maternelle, AVS) avons tous suivi la formation proposée par Emmanuelle. Dès lors nous avons tous eu un vocabulaire et un vécu commun autour des questions qui agitent nos têtes et nos cœurs d’adultes à l’école. Cela nous a permis de :
– nous sentir plus proches les uns des autres, particulièrement en cas de difficulté dans notre travail,
– de mettre en place de nouveaux outils,
– de prendre un temps de recul en équipe sur notre façon de fonctionner …
Personnellement, dans ma classe, certaines choses fonctionnaient déjà bien, la formation m’a confortée dans certaines de mes pratiques mais j’ai pu les partager à mes collègues en étant comprise. Cette formation a été une invitation à ce que chacun se connecte en profondeur à son cœur et cela change beaucoup de choses dans une équipe … Elle peut alors fonctionner de mieux en mieux et avec plus de douceur. Tout cela a permis une ouverture pour moins juger : élèves, parents, collègues, … et du coup essayer des solutions pour changer notre regard et nos pratiques. C’est tout simplement vital et vivifiant pour chacun et pour l’équipe. »
Laurence
Enseignante primaireAlix Bloch
Chef d'établissement 1er degré- Ma problématique de départ n’était pas clairement identifiée mais j’avais une nette tendance à écouter et penser d’abord aux autres.
- J’ai choisi de lien en lien car j’ai eu l’occasion de faire une formation formiris en tant qu’enseignante avec Emmanuelle. J’ai eu ensuite envie de poursuivre cette démarche de manière plus personnelle avec le module 1 et j’ai continué avec le module 2.
- J’ai appris à entendre mes besoins, à dire non. Le module 2, lorsque je l’ai suivi ne me semblait pas m’apporter mais j’ai vécu des situations personnelles compliquées (décès d’un proche) et j’ai réussi à surmonter cette épreuve sans trop de soucis. Si j’avais vécu cela deux ans auparavant, je ne pense pas que j’aurais réagi de cette façon. L’impact de cette formation n’est pas palpable mais il se voit dans la vie quotidienne.
Isabelle
EnseignanteJe suis ATSEM depuis 20 ans , j’ai 45 ans. En 2015 dans le cadre de ma profession j’ai commencé une formation de plusieurs modules sur la communication bienveillante, la première séance s’intitulait L’ ÉCOUTE DES SENTIMENTS , se fut pour moi un électrochoc !!!!!!!!!, une remise en question de 100% tant sur le plan professionnel que personnel!!!! , ma formation s’est achevée à regrets en septembre 2017, elle m’a permis de prendre conscience de l’importance des mots , du ressenti de chacun. Durant ces deux années je me suis sentie écoutée , accompagnée, et jamais jugée. J’ai gagné de la confiance!!!
Au travail , je me positionne, je fais ma journée avec plaisir , et le soir je retrouve ma famille avec un grand bonheur , tous les outils de communication que j’ai acquis me permettent de tisser un lien encore plus fort avec les gens que j’aime .
Après ma formation j’ai poursuivi un grand travail personnel dans les ateliers que propose Emmanuelle , aujourd’hui grâce à de Lien en lien je me sans plus forte , apaisée , j’ai appris à m’accepter et à m’aimer et toute cette positivité j’essaye de la transmettre au quotidien
Un grand merci à De Lien en Lien
Merci Emmanuelle avec toute ma gratitude et mon amitié
Marie-José Sanchez
ATSEMLa formation « Communication Bienveillante », que j’ai suivie sur 2 journées m’a appris à matérialiser que sous chaque sentiment désagréable se cache un besoin insatisfait.
En travaillant sur mes propres besoins, je suis plus à l’aise avec l’organisation de mon travail .
Au quotidien, j’apprends à avoir une écoute plus Empathique que Sympathique face à mes interlocuteurs. Cela me permet de conserver toute ma crédibilité.
Un grand merci à Emmanuelle pour son aide précieuse.
Isabelle
Attachée de GestionJe suis responsable d’un espace de rencontre autour du jeu. Celui-ci est ouvert aux enfants de 0 à 3 ans, accompagnés par un membre de leur famille ou un assistant maternel. Bien qu’ayant des compétences multiples dans le champ de la petite enfance et du social, chacune des accueillantes exprimait l’envie et le besoin de pouvoir échanger autour de la posture à adopter dans ce lieu où il se vit des choses parfois très fortes. Les séances d’APP ont donc été envisagées dans le but de pouvoir partager avec l’équipe des situations qui mettent nos émotions en mouvements, qui interrogent notre légitimité à intervenir auprès d’une famille ou bien d’un enfant; des situations qui nous posent questions ou encore nous mettent en difficulté. L’accompagnement d’un professionnel extérieur à l’équipe était primordial pour soutenir cette prise de recul. J’ai choisi de faire appel aux services de « De lien en lien » car l’approche d’Emmanuelle Bouvet me semblait différente d’une approche clinique classique: l’accompagnement met en jeu un travail de l’esprit mais également un travail du corps (jeux de rôle, identification et compréhension des émotions qui nous traversent,etc). Les séances d’APP nous permettent d’aborder les prémices de la communication non violente. Elles nous encouragent à être bienveillant avec l’autre et ses ressentis, mais également avec soi. Par la suite, l’accompagnement de Mme Bouvet nous a permis d’élaborer un guide des pratiques et valeurs communes à chaque accueillant.
Céline
Responsable de relais d'assistantes maternelles et responsable d'un dispositif d'accueil "parents-enfantsC’est un mal-être, rien de bien précis, plutôt une sensation qui empêche « la légèreté » qui m’a emmenée à contacter Emmanuelle et à envisager une participation aux ateliers de com. non-violente. Je n’avais jamais pratiqué cette technique, sans être, toutefois, hermétique à la communication et aux diverses études qui en ont été faites.
De lien en lien s’est imposé à moi, parce que c’est une asso locale dont j’avais entendu parler par d’autres canaux qui avaient toute ma confiance.
L’approche des théories de Martial Rosenberg a été faite dans un groupe peu important, ce qui me rassure. Avec beaucoup de bienveillance et toujours la possibilité d’avoir une entretien individuel, plus personnalisé, voilà ce qui m’a sans doute mis dans une grande confiance et qui m’a permis d’avancer sur mon chemin.
Régine
ParticulierArrivée récemment sur le poste de responsable Enfance à la mairie de Millery, j’ai fait le constat que le personnel périscolaire avait beaucoup de difficulté à gérer certains comportements et répondre aux besoins des enfants sur la pause méridienne. Elles (car il s’agit beaucoup de femmes) avaient envie de faire différemment que crier, punir, priver etc. je m’intéressais beaucoup à la bienveillance et c’est dans ce contexte que j’ai rencontré Emmanuelle Bouvet lors d’une conférence dans mon village.
Elle m’a proposé un cycle de formation des agents : deux matinées dans l’année, les agents retrouvaient Emmanuelle pour aborder comment envisager la bienveillance sur les temps périscolaires : par l’écoute, la résolution de conflits, la place des parents, l’autorité,etc.
Ces formations sont appréciés des agents qui peuvent réaliser, comprendre et prendre un moment de recul. Elles ont permis de faire évoluer des pratiques professionnelles, de développer les échanges au sein de l’équipe mais surtout de mettre l’enfant au cœur de notre projet !
au plaisir de vous revoir